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La blockchain est une technologie de stockage et de transmission de l’information prenant la forme d’une base de données en peer to peer ayant la particularité d’être partagée avec tous ses utilisateurs simultanément. La blockchain permet de transfert des actifs (monnaies, titres, actions) afin de garantir une traçabilité de l’information en tout temps.  

Cette base de données contient l’historique des échanges effectués par ses utilisateurs depuis sa création. Elle est sécurisée et distribuée sans intermédiaire de confiance.

En d’autres termes la blockchain pourrait être assimilée à un grand livre comptable public anonyme et infalsifiable.

Il s’agit donc d’une chaîne de blocs comme son nom l’indique, qui a pour vocation de rassembler toutes les opérations effectuées dans le système. 

Un bloc réunit un ensemble d’opérations enregistré sur une période définie, faisant suite à celle du bloc précédent. Une fois la période terminée, ce bloc est soumis à vérification et validation par des “mineurs”. 

Les mineurs sont des utilisateurs qui inspectent et valident les transactions enregistrées sur la blockchain via des ordinateurs à forte puissance de calcul. Une fois validé, le bloc est horodaté et ajouté à la chaîne de blocs, il devient alors visible et consultable par tous les utilisateurs.

Ces transactions sont chiffrées, inaltérables et enregistrées de façon durable et fiable par le système.

Technique de consensus

Les techniques de consensus sont les fondamentaux du fonctionnement de la blockchain elle permet d’assurer une preuve de validation des blocs. Il existe à ce jour plusieurs techniques de consensus mais les plus connus sont Preuve de travail (PoW) , Preuve d’enjeu (PoS), Preuve d’autorité (PoA).

Grace à la technique de consensus permettent de se mettre d’accord sur la validation et l’ordre d’un bloc.

Les layers en blockchain

Dans une blockchain il existe plusieurs couches permettant l’interopérabilité et le fonctionnement
Layer 0 : Les fondations de la blockchains, les nœuds, le réseaux, la sécurité.

Layer 1 : Bitcoin, Ethereum, BNB Chain : autonome et décentralisée

Layer 2 : Lightning Network, Raiden,etc.. : permet de gagner en performance et en scalabilité

Layer 3 : Uniswap – PancakeSwarp : Couche d’application

Layer Blockchain

CAS d’usages : Défi (Finance Décentralisée)

L’émergence des cryptomonnaies est partie liée avec le mouvement pour le logiciel libre, initié dans les années 1980 par Richard Stallman autour de la Fondation pour le logiciel libre (Free Software Foundation ou FSF) et du système d’exploitation libre GNU, ainsi qu’avec la communauté « cypherpunk ». Cette communauté joue un rôle essentiel dans l’écosystème des cryptomonnaies depuis une trentaine d’années.

La communauté cypherpunk est désireuse d’utiliser les technologies de chiffrement pour créer une monnaie électronique et garantir des transactions anonymes, contournant ainsi les autorités publiques, les États au premier chef, mais aussi les banques centrales.

En théorie économique, l’école de Vienne paraît précurseur de cette approche : ainsi Ludwig von Mises explique dès 1912 qu’il « est impossible de comprendre le principe de la monnaie saine si l’on ne comprend pas qu’il a été conçu comme un instrument de protection des libertés civiles contre les errements despotiques des gouvernements ».

En 1984, Friedrich Hayek déclare quant à lui : « je ne crois pas au retour d’une monnaie saine tant que nous n’aurons pas retiré la monnaie des mains de l’État ; nous ne pouvons pas le faire violemment ; tout ce que nous pouvons faire, c’est, par quelque moyen indirect et rusé, introduire quelque chose qu’il ne peut pas stopper ».

31 octobre 2008

Satoshi Nakamoto publie le livret blanc intitulé Bitcoin – A Peer to Peer Electronic Cash System, décrivant les fonctionnalités du réseau de blockchain Bitcoin. Satoshi a officiellement commencé à travailler sur projet du Bitcoin le 18 août 2008, en achetant le nom de domaine Bitcoin.org. Bien que ce ne soit pas le sujet de cet article, il convient de noter que le Bitcoin et toutes les autres crypto monnaies n’existeraient pas sans la technologie de la blockchain.

3 janvier 2009

Satoshi Nakamoto a miné le premier bloc du réseau Bitcoin le 3 janvier 2009. Il intégra un gros titre du journal The Times sur le premier bloc afin de toujours renvoyer aux conditions économiques préalables qui menèrent à la technologie du Bitcoin.

Le premier bloc de 50 Bitcoins est maintenant désigné sous le nom de Genesis Block (bloc de la Genèse). Durant les premiers mois de son existence, le Bitcoin n’avait presque aucune valeur. Six mois après les premières transactions en avril 2010, la valeur d’un Bitcoin était de 14 centimes. La pizza fut achetée en mai, et début novembre le prix de l’actif avait augmenté à 36 centimes avant de se stabiliser aux alentours de 29 centimes.

2010-2022

La blockchain représente une innovation majeure dans la finance centralisée car elle permet de décentraliser les transactions sans intermédiaires de confiance. 

La blockchain repose sur des nœuds (ordinateurs) qui sont considérés comme de confiance et permettant de crypter et d’écrire dans le registre de blockchain la transaction.

Quels sont les avantages ?

Les avantages de la finance décentralisée sont nombreux : 

  • La rapidité des transactions grâce au fait que la validation d’un bloc ne prend que quelques secondes à quelques minutes.
  • La sécurité du système, qui est assurée par le fait que la validation est effectuée par un ensemble d’utilisateurs différents, qui ne se connaissent pas. Cela permet de se prémunir du risque de malveillance ou de détournement, puisque les nœuds surveillent le système et se contrôlent mutuellement
  • Les gains de productivité et d’efficacité générés grâce au fait que la blockchain confie l’organisation des échanges à un protocole informatique. Cela réduit mécaniquement les coûts de transaction ou de centralisation existant dans les systèmes traditionnels (frais financiers, frais de contrôle ou de certification, recours à des intermédiaires qui se rémunèrent pour leur service ; automatisation de certaines prestations, etc.).

Merci d’avoir lu ce premier article autour des bases de la blockchain, si cela vous intéresse nous publierons d’autres article plus techniques sur les différentes blockchain qui existe à ce jour et comment les utiliser.

Mikael Lelouch

Rédigé par

Mikael Lelouch

Mikael Lelouch est Solution Engineer pour VMware et agit pour l'ensemble des entreprises françaises sur la région PACA et Grand Est. Par le passé, il a été consultant chez Axians Cloud Builder pendant 6 ans, et consultant indépendant. Ses interventions sont multiples auprés de grand comptes dans la région Sud Est. Spécialisé en réseaux et sécurité, il a décidé il y a quelques année d’attaquer le segment du Cloud Computing. Spécialisé dans les produits VMware mais surtout autours de NSX et de vRealize Suite.